Wwoof wwoof

Wwoof wwoof: proposition d’émission de découverte et de développement personnel par le wwoofing


Je vous propose de faire découvrir à vos téléspectateurs une manière originale et de plus en plus en vogue de découvrir des pays et de nouveaux modes de vie: le wwoofing. Les téléspectateurs me verront évoluer, explorer de nouvelles contrées, faire des rencontres, participer à des projets, découvrir des cultures et apprendre des savoir-faire dans le cadre du wwoofing dans des pays que nous sélectionnerons ensemble (voir propositions plus bas). Je partagerai avec eux mes expériences avec mes hôtes, les autres wwoofers et les personnes que je rencontrerai au cours de mes excursions.

Qu’est ce que le wwoofing?

Wwoof (de l’anglais « World-Wide Opportunities on Organic Farms ») est un réseau mondial de fermes biologiques créé en Angleterre en 1971 par Sue Coppard, une secrétaire travaillant à Londres, qui voulait offrir la possibilité aux citadins de découvrir la campagne tout en soutenant l’agriculture biologique. Les premières expériences ont débuté sous la forme de week-ends d’essai pour des groupes de quatre personnes à la ferme biodynamique d’Emerson College dans le Sussex. Cette pratique, appelée le wwoofing, est ouverte à toute personne séduite par le projet, quelle que soit sa nationalité ou son âge, et est portée par une association indépendante dans chaque pays où il a lieu (environ 100 pays dans le monde). Des hôtes se proposent d’accueillir des wwoofers pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire, leur quotidien et leurs activités avec la possibilité pour ces derniers de se voir offrir le gîte et le couvert. L’échange (non monétaire) et l’ouverture sont des piliers du concept. Les trois pays ayant le plus de fermes participant au programme sont l’Australie, la Nouvelle Zélande et les Etats Unis, avec tous plus de 2000 hôtes. La France vient juste après avec ses 1731 hôtes.


Le wwoofing n’implique aucun lien de subordination ou échange d’argent (il est pour cette raison toléré dans de nombreux pays sans visa de travail): le wwoofer apporte son temps et son énergie, il reçoit en échange la possibilité de vivre et d’être nourri dans une ferme biologique et d’apprendre des savoir-faire en participant aux projets ou au quotidien de cette ferme. Les projets sont proposés dans trois domaines essentiellement: le travail dans les champs, forets, vergers et potagers, le travail avec les animaux (ou abeilles) et les projets de construction (rénovation de façades, construction de cabanes etc.). Les wwoofers peuvent être amenés à effectuer des taches ménagères (ménage, cuisine), voire à s’occuper d’enfants, mais c’est plus rare. Chaque ferme a des projets, une taille, une situation etc. différents et peut accueillir entre un et une dizaine de wwoofers à la fois.

Les informations sur les fermes sont publiées sur un site web par pays généralement accessible à tous. Si vous souhaitez en revanche avoir les coordonnées des fermes pour les contacter, vous devrez vous acquitter d’un abonnement annuel de quelques dizaines d’euros ou dollars par pays et deviendrez alors membre du réseau wwoof du pays. Vous pouvez alors contacter les fermiers directement pour vous arranger sur la durée du séjour et les formalités. La durée de séjour dans une ferme peut varier de quelques jours à plusieurs mois ou plus rarement quelques années. Le rôle des organisations wwoof est de sélectionner les fermes qui peuvent participer au programme et de mettre en contact les voyageurs avec des hôtes. Ils maintiennent un rôle de superviseurs et sont capables de jouer les médiateurs s’il survient le moindre problème. Les hôtes s’engagent à offrir un accueil chaleureux et amical et partager leur expérience et leurs connaissances dans des méthodes d’agriculture ou d’élevage biologique.

Les volontaires du wwoof, ou wwoofers(euses), ne reçoivent aucune forme de paiement ni d’aide financière. Les hôtes doivent donner des occasions d’apprendre, de partager en échange d’une assistance de toute activité et discipline agricoles. Ils offrent généralement la nourriture et l’hébergement. Les volontaires se recrutent parmi différentes catégories de personnes. Des étudiants aux ressources limitées l’utilisent parfois pour prendre des vacances. On y trouve aussi des personnes intéressées par l’agriculture bio (dont des étudiants en agronomie, de futurs agriculteurs, des agriculteurs traditionnels à la recherche de conversion) et ses différentes techniques: agroécologie, permaculture, agroforesterie, pastoralisme, attelage, débardage, cueillette, etc. ou le jardinage bio pour eux-mêmes. Certaines personnes sont à la recherche de voyages et de rapports humains sans s’intéresser spécifiquement au monde agricole. D’autres encore souhaitent changer de vie, fuir des problèmes financiers, relationnels ou de santé, ou quitter la ville et ses désagréments.

Exemples d’activités

Faire du wwoofing, c’est participer à un projet et vivre en étroite collaboration avec ses hôtes, qui hébergent et nourrissent la plupart du temps les wwoofers en échange de leur aide dans divers domaines. Voici les activités qui sont le plus souvent proposées par les fermes:

  • restaurer un bâtiment (intérieurs, façades, étable etc.) ou en construire un nouveau
  • restaurer ou construire un enclos
  • prendre soin d’un potager ou d’un jardin bio (récolter, désherber, semer, arroser etc.)
  • cuisiner
  • effectuer des taches ménagères
  • ramasser du bois pour le chauffage ou de l’herbe pour les animaux
  • participer à la traite des vaches
  • participer à la fabrication du fromage
  • suivre le bétail (moutons ou vaches) à cheval ou pas lors du pâturage
  • récolter légumes, miel ou fruits
  • travailler dans les vignes
  • vendre les produits de la ferme au marché ou sur place
Quelques exemples de fermes
Voici quatre exemples de fermes en Argentine, Finlande, Malaisie et Israël.
Mon parcours et mon expérience comme wwoofer

Je m’appelle Enée, j’ai 38 ans. Diplômé d’HEC et ayant travaillé dans de grandes entreprises (Microsoft, L’Oréal etc.), j’ai pris progressivement mes distances avec les chemins professionnels classiques et la ville depuis la fin de mes études. J’ai commencé par traverser les Pyrénées (sur le GR10 d’ouest en est) et les Alpes (sur la Via Alpina jaune en Italie, Autriche et Allemagne) à pied au milieu des années 2000. Je suis ensuite parti pratiquement un an en Australie avec un Working holiday visa; c’est là où j’ai eu ma première expérience dans une ferme en cueillant des fraises pendant plus de deux mois dans la pointe sud ouest du pays.

Je suis retourné ensuite en ville; je vis depuis 2010 à Munich, ville prospère et agréable entourée par des lacs et proche des Alpes. Après avoir passé une saison comme guide touristique en Croatie en 2013, je décide de découvrir le wwoofing quatre ans plus tard au cœur de la France.

J’ai choisi le Puy de Dôme car je n’avais jamais mis les pieds en Auvergne et que je voulais profiter de cette expérience pour découvrir ce coin de la France. Je voulais par ailleurs me servir de mon corps, être dans la nature, découvrir un nouveau mode de vie et apprendre des savoir-faire agricoles; c’est pourquoi j’ai choisi de devenir wwoofer, même si je ne disposais que de trois semaines. C’est Héloïse et Fabien qui ont accepté de m’accueillir en juillet 2017.

Leur ferme, le domaine de Scis, située à la frontière entre le Puy de Dôme et la Haute Loire, entre Issoire et le Puy en Velay, était idéale pour découvrir le wwoofing. Petite et biologique, elle m’a permis de découvrir et participer à beaucoup d’activités agricoles: la production de fromage (la production principale de la ferme était un fromage de montagne à base de lait de vache: l’Affoison) et donc la traite des vaches, l’entretien de l’étable et des enclos où les vaches et les chèvres broutaient, la vente du fromage sur le marché, l’entretien et le développement du potager.

Cette expérience, même si elle fut courte, m’a permis de découvrir une région, un mode de vie et un monde nouveaux pour moi, m’a donné envie de recommencer, cette fois à l’étranger, et de faire découvrir ce mode de vie à d’autres personnes en quête de changement, de nature, d’évasion et de retour aux sources.

Pourquoi le wwoofing peut-il être intéressant pour vos téléspectateurs?

De « J’irai dormir chez vous » aux « Echappées belles », les émissions de découverte dans lesquelles une personne découvre un pays et va à la rencontre de la population locale et de Français qui se sont installés dans ce pays ont le vent en poupe. Wwoof wwoof propose de donner un nouveau souffle à cette tendance en vivant et travaillant avec des agriculteurs bio locaux et en permettant à vos téléspectateurs de découvrir en même temps que moi un pays, une communauté, une culture, des activités agricoles et un projet. Renouer avec la nature, changer complètement de cadre et de mode de vie, utiliser à nouveau son corps, partager des savoir-faire, manger bio et végétarien, participer à des projets solidaires, retourner aux sources, faire des rencontres dans des environnements multiculturels, découvrir et explorer, prendre son temps sont des thèmes porteurs qui seront abordés régulièrement dans Wwoof wwoof.

Bientôt cinquantenaire, le wwoofing est accessible à tout un chacun et peut aussi bien se pratiquer en France qu’à l’étranger. C’est une véritable bouffée d’air frais, l’opportunité de changer de vie pendant plusieurs semaines, mois ou années et un cadeau que l’on fait à la fois à son corps, à son cœur et à son esprit sans devoir casser sa tirelire. Au corps bien évidemment car le wwoofer est amené à travailler dans la Nature, à pratiquer des activités physiques tous les jours, et peut-être aussi à s’alimenter différemment, avec des fruits et légumes produits sur place et moins de viande ou pas de viande du tout. Au cœur car faire du wwoofing c’est partager la vie d’agriculteurs bio locaux, rencontrer d’autres wwoofers et côtoyer des animaux (il est rare qu’il n’y ait pas d’animaux dans les fermes!). A l’esprit enfin par la découverte d’autres pays, cultures, langues, modes de vie, savoir faire, par le fait de vivre une aventure intense et originale, et par le défi que cela représente. Si Wwoof wwoof, en plus de procurer régulièrement à vos téléspectateurs un moment de détente et d’évasion, peut les inspirer et faire franchir le pas à certains, alors l’émission aura rempli sa mission.

Exemples de contenus
Les émissions pourraient s’articuler autour des contenus suivants:

  • des fermiers parlent des raisons pour lesquelles ils ont rejoint le programme
  • des fermiers parlent de leur ferme: leur projet, leurs animaux, leur revenu, leurs produits
  • des fermiers parlent des wwoofers qu’ils reçoivent
  • je montre mon quotidien: les repas, les autres wwoofers, les conditions de vie, le travail…
  • je parle des projets auxquels je participe et des taches que j’accomplis
  • je parle de mon expérience avec les fermiers, les animaux, mon travail, la région etc.
  • je parle de ce que j’apprends et apporte à la ferme
  • je parle des excursions que j’organise ou auxquelles je participe
  • je fais découvrir des choses sur la région ou l’agriculture aux téléspectateurs
  • je parle des soirées et des moments de détente à la ferme
  • je parle des autres wwoofers
  • d’autres wwoofers parlent de leur expérience
Propositions de format, de pays, de fréquence

La tonalité sera celle de la curiosité, l’humour et le désir d’apprendre, de s’impliquer, de partager, de savourer et de découvrir. Je veux que les téléspectateurs aient du plaisir à me voir découvrir, apprendre, rencontrer, passer du temps avec mes hôtes ou les autres wwoofers, qu’ils pensent que ce mode de vie est à leur portée, car le wwoofing est bien ouvert à tous, quels que soient l’âge, l’origine ou le budget de chacun. Concrètement, je parlerai à chaque épisode de ce que je fais à la ferme, de la culture du pays, des hôtes, des personnes que je rencontre, de ce que j’apprends et des escapades auxquelles je participe. Je montrerai les paysages, la ferme, le potager, les animaux, les soirées entre wwoofers, mes excursions et mon apport concret aux projets de la ferme en montrant leur évolution entre le moment où j’arrive et celui où je repars.

Je suis ouvert à vos propositions de durée, de fréquence et même de pays. Pour avoir le temps de découvrir le pays, sa culture, de participer aux projets, de faire connaissance avec les hôtes et d’apprendre, je pense passer entre un et trois mois et produire entre un et trois épisodes d’une durée à déterminer par pays. Je parlerai de mon projet dès mon premier contact avec les hôtes afin d’avoir leur accord et leur participation. Comme j’aimerais montrer au cours des épisodes la progression de mes savoir-faire et de ma connaissance de la culture locale ainsi que l’évolution des projets auxquels je participe, je pense que quelques mois sont nécessaires. Je peux commencer mon périple par exemple le 1er janvier 2019 et propose soit de remonter la côte pacifique américaine du Chili à l’Alaska, soit de traverser les 12 pays suivants (proposition) dans un ordre qui dépendra du mois de départ et de la durée que je passe dans chaque pays:

  • Israël
  • Finlande
  • Islande
  • Canada
  • Mexique
  • Colombie
  • Chili
  • Afrique du Sud
  • Népal
  • Corée du Sud
  • Japon
  • Nouvelle Zélande

Wwoof wwoof est la nouvelle étape des émissions de découverte: plus que le simple voyage et l’émerveillement, je participe activement à un projet sur place, je vis avec des locaux, j’apprends et évolue moi même, et je découvre le pays de l’intérieur, loin des sentiers touristiques. A la manière de ces RPG auxquels la nouvelle génération joue avec tant d’enthousiasme, wwoof wwoof montre mon évolution dans des pays attirants touristiquement et culturellement, et permet aux téléspectateurs de découvrir non seulement ces pays de l’intérieur, mais aussi un nouveau mode de vie.


Je vous invite à me contacter afin que nous discutions de tous ces points si ma proposition vous intéresse. Je pourrais par exemple voyager avec une personne techniquement capable de réaliser les émissions que vous ou moi-même trouverons.

Enée Bussac

Vous pouvez télécharger cette présentation au format pdf en cliquant ici.